Notre Héritage
L’histoire de l’AIM
Ce livre est plus qu’une histoire. – C’est une collection fascinante d’histoires candides, parfois douloureuses et parfois très encourageantes de missionnaires et de personnes avec lesquelles ils ont travaillé, retraçant le développement de la Mission à l’intérieur de l’Afrique depuis ses débuts.
“Notre héritage est une histoire de puissance. Dieu a honoré la foi de personnes frêles, et il s’en est servi pour démarrer un mouvement qui a transporté des millions de personnes dans son royaume. « Nous nous sentions comme des sauterelles.»”
tiré du livre du Dr. Richard Anderson We Felt Like Grasshoppers
La Mission à l’intérieur de l’Afrique (AIM) a eu ses débuts par le travail de Peter Cameron Scott (1867-1896). Scott était un missionnaire écossais-américain de l’Alliance Missionnaire International qui a servi pendant deux ans au Congo avant d’avoir été envoyé en Écosse en 1892 à cause d’une maladie presque mortelle. En reprenant ses forces, il a développé son idée d’établir un réseau de postes de mission qui s’étendrait de la côte sud-est du continent jusqu’au Lac Tchad, à l’intérieur du continent. Il n’a pas pu susciter l’intérêt d’aucune dénomination (y compris sa propre Église Presbytérienne) pour son idée, mais il a pu intéresser plusieurs d’entre ses amis à Philadelphie à l’œuvre et à contribuer quelques fonds. En 1895, ce groupe a constitué le Conseil missionnaire de Philadelphie.
Débuts
Rapidement, Scott a recruté plusieurs hommes et femmes qui voulaient bien l’accompagner quand il est retourné en Afrique pour débuter le travail. L’acceptation de ces premiers recrus (et d’autres vers les débuts de la mission) était basée sur leur consécration chrétienne et leur intégrité personnelle, plutôt que sur une formation spéciale particulière. La vision pour la mission était qu’elle soit composée des ouvriers sur le champ et entièrement auto-gouvernante et indépendante du Conseil missionnaire de Philadelphie. Le conseil, dirigé par le Rév. Charles Hurlburt, s’est accordé: « de faire connaître le travail et de faire parvenir des moyens et des ouvriers comme Dieu les fournirait. Ils ne sont aucunement obligés envers la mission pour fournir ces (moyens et ouvriers), mais simplement de les faire parvenir quand ils étaient fournis. » Hurlburt était aussi président de l’Institut biblique de Philadelphie, qui a fourni la plupart des ouvriers de la mission dans ces toutes premières années.
Premiers missionnaires
Le 17 août 1895, la première expédition missionnaire de l’AIM a quitté New York sur le S. S. Admiral. Le groupe se composait de Scott, sa sœur Margaret, Frederick W. Krieger, Willis Hotchkiss, Minnie Lindberg, Mlle Reckling et Lester Severn. Ils ont pris Walter M. Wilson en Angleterre et sont arrivés en octobre à Mombasa, Kenya, sur la côte orientale de l’Afrique, où ils ont préparé leur mission vers l’intérieur. Un peu plus d’une année plus tard, la mission avait ouvert quatre stations-à Nzaui, Sakai, Kilungu et Kangundo, toutes au Kenya. Encore d’autres ouvriers sont venus des États-Unis, y compris les parents de Scott, et le petit groupe s’est élargi à quinze.
La mort de Scott
Au mois de décembre 1896, Peter Scott est décédé, en parti dû à l’intensité du rythme auquel il s’efforçait à travailler. Avec la mort ou la démission de la plupart des ouvriers, la mission est presque disparue au cours de l’année suivante. Le Conseil a commencé à prendre plus de responsabilité pour l’œuvre et a nommé Hurlburt comme directeur de la mission. Suite à un voyage d’enquête en Afrique, Hurlburt est retourné travailler sur le continent, et éventuellement sa famille entière s’est jointe à lui. Pendant les deux décennies suivantes, il a pourvu une direction forte (malgré de l’opposition) au siège-social, établi en 1903 à Kijabe, Kenya.
L’expansion du ministère
Depuis le Kenya, le travail de la mission s’est étendu dans les régions avoisinantes. En 1909 un poste a été établi dans ce qui était l’Afrique orientale allemande, qui est plus tard devenu Tanganyika (et encore plus tard la Tanzanie). En 1912, au nom de son ami Hurlburt, Theodore Roosevelt a pu persuader le gouvernement belge de permettre à la mission d’établir un poste au Congo (appelé aujourd’hui la République Démocratique du Congo). Le travail a été entrepris en Ouganda en 1918, en Afrique Équatoriale Française (la République Centrafricaine) en 1924, brièvement au Soudan en 1949, et dans les îles de l’Océan Indien en 1975. En plus de s’impliquer dans l’évangélisation, les ouvriers de la mission ont géré des cliniques, des hôpitaux, des léproseries, des écoles, des imprimeries et des émissions radiophoniques. L’Académie Rift Valley a été construite à Kijabe, Kenya, pour les enfants de missionnaires, et Scott Theological College à Machakos (aussi au Kenya) a contribué à la formation de dirigeants pour l’Église africaine. Les églises fondées par la mission dans quelques-unes de ces champs sont devenues éventuellement des Églises à l’intérieur de l’Afrique indépendantes; toutefois, elles ont continué à travailler en étroite collaboration avec la mission.
Africa Inland Mission (Canada)
AIM Canada a trouvé un « chez soi » au 1641 avenue Victoria Park, Scarborough (Toronto), lorsqu’un homme d’affaires chrétien a fait don d’une maison qui nous a servi de bureau pendant près de 50 ans. En 2019, en raison du coût élevé des rénovations nécessaires pour moderniser cet immeuble afin de le rendre conforme aux nouvelles lois sur l’accessibilité en Ontario, la décision a été prise de le vendre et de trouver un nouvel emplacement. Au début de 2020, une nouvelle propriété a été achetée au 25, chemin Faulkland à Scarborough; et c’est maintenant la nouvelle demeure de l’AIM Canada!